l’évolution des Casinos en ligne face aux technologies web

Des casinos physiques à leur version en ligne, le chemin a été long. Le premier casino en dur ayant vu le jour en 1626, ce n’est que plus de 300 ans plus tard, dans les années 1990, que les premiers casinos en ligne apparaissent. Depuis le poker aux machines à sous, les plus grands classiques des salles de jeu physiques se dématérialisent par la même occasion. En s’appuyant sur les avancées technologiques, les éditeurs de jeux en ligne vont dès lors, travailler à garantir une expérience de plus en plus immersive aux joueurs, avec ou sans téléchargement.

Téléchargements,modems, balbutiements

Si les premiers casinos en ligne voit le jour au milieu des années 90, les première salles de poker virtuelles ne sont pas très loin derrière. 1994,1996, 1998, tout se joue dans un mouchoir de poche. À l’époque, pour pouvoir entamer une partie, il fallait installer le logiciel sur son ordinateur et mieux encore le télécharger au préalable.

Sur les premiers modems et au vue des taux de transfert, il faut de la motivation pour se lancer et aussi un peu d’habileté technique. Ce n’est pas que les manipulations soient extrêmement compliquées, mais tout de même : télécharger un fichier, le stocker quelque part en local, le retrouver, puis le lancer. Nous sommes en 1998. Windows, internet, les softwares de connexion des fournisseurs d’accès, les modems, toutes les technologies balbutient. Nous sommes à la préhistoire d’une révolution.

En France comme ailleurs, les premiers utilisateurs à avoir pris en main un ordinateur et à en comprendre la logique de fonctionnement ne sont pas légions. Ceux qui ont pris un contrat chez un fournisseur d’accès sont encore moins nombreux. On y vient doucement. Le marché s’organise. Pendant ce temps Jet multimédia gagne des fortunes avec France explorer. Un cd, un software, on se connecte sans abonnement en surtaxé. Pour ceux qui veulent tester, sans s’abonner. Dans ce contexte, trouver des clients pour un casino en ligne peut relever du parcours du combattant. Pourtant, les éditeurs comme les détenteurs de licence de jeu s’accrochent. Un marché énorme est en train de s’ouvrir. Ils en sont conscients. Tout le monde y croit. La bulle internet des années 2000 n’est pas loin. Elle crèvera pour de nombreux négoces, pas pour les casinos virtuels.

Un pas de géant

Vingt ans plus tard, la distance franchit fait l’effet de la différence entre une des premières locomotives à vapeur et le TGV. L’adsl et le cable ont révolutionné la connectivité. Le wireless l’a étendu. La téléphonie en a fait sa technologie privilégié. 3G, 4G, smartphone, tablette, notebook. Taux de transfert vertigineux. Tout le monde, ou presque, s’y est mis. Nous sommes tous devenus des pros. Même si aujourd’hui encore, différents jeux de casinos sont disponibles en version téléchargeable, même si quelque Applications mobile se basent aussi sur le téléchargement local, plus rien n’est pareil. La variante avec téléchargement garantit un rendu assez intéressant. Le graphisme est souvent appréciable, comme l’ergonomie. Le sotware de casino dépend alors moins de la connectivité pour se charger et pour s’exécuter, là ou un jeu avec téléchargement peut requérir quelquefois un support puissant pour s’exécuter ou même un peu de temps de préchargement. En réalité, même si de nombreux jeux existent sous format téléchargeable, les éditeurs proposent, de nos jours, des jeux sans téléchargement.

Les jeux sans téléchargement dans l’air du temps ?

Les développeurs veulent-ils être dans l’air du temps ? Pas seulement. Après la vague des abus sur les composants activex et leurs nombreux trous de sécurité, après les attaques de spyware, malware, etc, et leur pop ups exagérées dans les années 2005-2010, les exécutables n’ont plus autant la côte auprès de certains utilisateurs. Ils sont devenus les chevaux de Troie par excellence et certains s’en méfient. Les anti-virus sont aussi devenus très sensibles au moindre protocole que ce type de programme executable ou à télécharger pourraient contenir, déclenchant même quelquefois des alertes ou les supprimant tout bonnement à la volée, quand il n’y aurait pas lieu.

Quand il ne s’agit pas de défiance des utilisateurs ou des logiciels de protection, les logiciels complets de casino demeurent souvent plus fastidieux à installer qu’un jeu sans téléchargement. Or, dans les années 90, une société du nom de Macromédia bientôt rachetée par adobe allait changer la donne en lançant Flash et en donnant ainsi le choix aux éditeurs.

Les jeux en ligne version Flash

Après le lancement en 1996 de Flash Player, les développeurs de jeux comme les éditeurs de casino n’ont pas hésité à recourir à ce logiciel pour permettre aux joueurs d’accéder au contenu interactif de leurs jeux sans avoir autre chose à télécharger que le composant flash lui-même. Avec ce plugin, il n’est plus nécessaire d’installer l’application sur son ordinateur pour pouvoir jouer. Il suffit de lancer son navigateur internet et d’accéder au titre de son choix. Les jeux Flash sont compatibles avec tous les navigateurs. Ils n’encombrent pas inutilement le disque dur du PC, ou la mémoire d’un mobile ou d’une tablette. Si le support ne dispose pas d’un espace de stockage suffisant ou que le débit d’internet est lent, les jeux Flash sont plus indiqués.

Chronique d’une mort annoncée ?

Les limites majeures de Flash viennent toutefois de pointer leur nez, dans le courant de l’année dernière. La technologie qui avait été pour Adobe le fer de lance d’une grande révolution graphique a fini par reculer. Dans les années 2000, toute entreprise qui n’avait pas son site en flash passait pour has been. Pourtant, dans la grande lutte des géants internet, google et son moteur ne sont jamais rentrés dans les composants flash pour l’indexer. Textes, images, extraits vidés contenus dans le flash tout cela demeurait opaque pour les moteurs de recherches, sans parler des intros à rallonge qui n’en finissaient plus du côté utilisateur. On gagnait en rapidité de connexion du côté technologies et hébergeurs, et on se trouvait à ramer devant des sites étaient lents, mal indexés et qui souvent n’allaient pas à l’essentiel. De fait, les agences, comme les clients se sont bientôt rabattues sur d’autres technologies.

Le Coup de grâce

Dans le même temps, les formats vidéos ont fait aussi d’énormes progrès, rendant possible le streaming de contenus multimédias riches : à leur façon, ils ont aussi supplantés le format flash dans les présentations. Au final, la superbe techno d’Adobe s’est retrouvée à la ramasse ou pour le dire autrement cantonné au secteur du jeu en ligne : casinos ou jeux gratuits. C’est honorable mais en tout cas pas suffisant pour le géant digital qui a tout bonnement décidé d’arrêter de la maintenir. Dans la foulée, google a porté le coup de grâce en décidant de simplement la bloquer par défaut dans son navigateur chrome et pire de ne plus la proposer à compter de 2020. Bien sûr, flash continuera de « marchouiller » sur d’autres navigateurs mais il est dors et déjà voué à disparaître. Pour les casinos en ligne ou les éditeurs qui n’utilisent pas les logiciels de téléchargement et qui se basent sur cette technologies la migration va devenir rapidement urgente.

Le HTML5, une nouvelle tendance

Bon compromis à cette disparition, les jeux HTML5, toujours sans téléchargement, émergent également. Version optimisée du format HTML, le HTML5 lancé en 2014 permet de bénéficier de nombreux avantages. Les graphismes sont plus perfectionnés. Ce format est beaucoup plus léger et ne nécessite aucune installation, à l’opposé du plug in Flash Player. Il est aussi plus sécurisé que son homologue. Cette technologie risque de se voir largement privilégiée par les éditeurs de jeux de casinos, dans le courant de l’année à venir.

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